L’ai-je bien descendu ?

Depuis plusieurs années l’érosion de la plage du centre de plongée s’accélère.

Nous sommes arrivés à un point où nous avons perdu entre 12 et 15 mètres de terrain et l’accès à la plage est devenu très difficile. Un talus de plus d’un mètre cinquante complique notamment le chargement et le déchargement des bateaux lors de nos activités.

Après avoir « bricolé », depuis plusieurs mois, des marches en planches et remblais nous avons finalement fait fabriquer un escalier en aluminium, plus adapté et plus sûr en termes de confort et de sécurité.

Mis en place ce matin voici les images tu terrassement, de sa mise en place et de son inauguration par les moniteurs du centre  🙂

A bout de bras la pelle mécanique enlève les gravats et l'ancienne dalle en béton.
A bout de bras la pelle mécanique enlève les gravats et l’ancienne dalle en béton.
Préparation du sol et nivellement du talus pour la mise en place de l'escalier.
Préparation du sol et nivellement du talus pour la mise en place de l’escalier.
Escalier en aluminium avec rampe, pour faciliter l'accès au bateau pour les clients du centre de plongée.
Escalier en aluminium avec rampe, pour faciliter l’accès au bateau pour les clients du centre de plongée.
L'escalier est positionné au bout de l'allée cimentée afin de pouvoir approcher au plus près avec les chariots à bouteilles de plongée.
L’escalier est positionné au bout de l’allée cimentée afin de pouvoir approcher au plus près avec les chariots à bouteilles de plongée.
C'est tout de même plus facile de monter comme ça.
C’est tout de même plus facile de monter comme ça (avé le sourire en prime s’il vous plait 🙂 .)
L'accès est sécurisé. Un passage, sur le tapis gris, est prévu pour descendre les kayaks.
L’accès est sécurisé. Un passage, sur le tapis gris, est prévu pour descendre les kayaks.

D’où vient l’expression « l’ai-je bien descendu » ?

C’est Cécile Sorel qui a prononcé cette phrase. Laquelle était adressée à Mistinguett. On a fait longtemps la confusion.

Mistinguett briguait le rôle de Célimène dans la revue « Vive Paris », montée en 1933 au Casino de Paris.
En particulier parce qu’elle estimait être la seule à pourvoir exécuter correctement la descente du fameux « grand escalier Dorian ».

Mais Mistinguett ne possédait pas les qualités de comédienne requises pour le rôle. Et celui revint à Cécile Sorel.

Mistinguett en était profondément dépitée, et affirma que Cécile ne réussirait jamais sa « descente » du Dorian. Aussi s’empressa t elle, le jour de la première, de se placer à l’avant scène. Dans l’espoir de voir Cécile « se planter ».

Mais Cécile, fine mouche, se doutait que c’était sur cette descente… qu’on l’attendrait. Elle travailla donc la descente avec un soin tout particulier. Et le jour de la première, exécuta une prestation remarquable.

C’est alors, au pieds de l’escalier, qu’elle lança à Mistinguett la fameuse apostrophe : « l’ai je bien descendu »

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